1. Renforcer les moyens mis à disposition des autorités sanitaires, et notamment des Agences régionales de Santé (ARS), afin d’améliorer les campagnes de vaccination préventive en cas d’épidémie ou de grappe de cas, notamment via l’information des populations concernées.
2. Mettre à jour sans délais les recommandations vaccinales avec les données les plus récentes concernant les vaccins contre les méningocoques B, A, C, W et Y, dans la perspective de parvenir à une recommandation dans le cadre d’une stratégie de prévention généralisée.
3. Mettre en œuvre systématiquement des campagnes d’information à destination du grand public sur les symptômes qui doivent alerter, notamment le purpura fulminans, et sur les bons réflexes à avoir en cas de suspicion de méningite.
4. Renforcer la formation initiale et continue des médecins généralistes sur les méningites et la pose du diagnostic.
5. Renforcer les procédures de régulation du SAMU, permettant aux agents de régulation de mieux identifier les symptômes alarmant et éviter les retards de prise en charge.
6. Mettre à jour les procédures du SAMU, afin d’être en mesure d’administrer les antibiotiques adéquats dès le transport aux urgences en cas de suspicion de méningites.
7. Renforcer la formation à l’écoute des professionnels de santé dans les services d’urgence, tout en leur donnant les moyens de prendre le temps de recueillir le ressenti des familles, de manière à raccourcir le délai de diagnostic.
8. Structurer les dispositifs d’accompagnement du deuil pour les familles dont un enfant est décédé (soutien psychologique, aides au financement des obsèques, arrêts temporaires de l’activité professionnelle, etc.)
9. Renforcer la prise en charge financière des dispositifs de compensation du handicap et les interventions en libéral des professionnels de santé paramédicaux (appareils auditifs, prothèses, interventions en psychomotricité, ergothérapie, etc.)
10. Simplifier les procédures administratives liées au handicap, de manière à fluidifier l’accès aux droits et renforcer l’accès aux aides financières, aux dispositifs de compensation du handicap et à la scolarisation en milieu ordinaire lorsque cela est possible.
11. Enrichir l’offre en IME afin de permettre aux familles de rester proches de leur enfant lorsque celui requiert une prise en charge spécifique.